lundi 26 septembre 2011

Le cahier bleu /Après la pluie (André Juillard)


Les Sept vies de l’Epervier, Blake et Mortimer, la Machination Voronov, voilà autant de succès de Juillard que les amateurs de BD connaissent par cœur. Cet illustrateur d’exception récompensé par ses pairs et couronné par le public est incontournable. Je n’ai jamais vraiment porté intérêt à la BD (un tort sans doute), mais avec son Cahier bleu, André Juillard m’a fait rentrer dans le royaume des bulles par la grande porte.
Louise, québecoise sexy, décomplexée, au caractère bien trempé, vit à Paris dans un appartement sans rideaux. Victor et Armand, habitués du métro aérien qui passe devant l’appartement de la jeune femme, l’aperçoivent un jour sortant nue de sa douche. Il n’en faudra pas plus pour les envoûter l’un et l’autre et les faire tomber irrémédiablement sous le charme. Nous voici plongés au sein d’un triangle amoureux dont l’issue, après de nombreux rebondissements, sera ... je ne vous en dis pas plus, afin de ne pas gâcher le suspens.

samedi 24 septembre 2011

En un monde parfait (Laura Kasischke)

C’est une libraire qui m’a conseillée ce livre. Elle était elle-même entrain de le lire et totalement sous le charme. Mais, si les critiques le concernant sont dithyrambiques, j’avoue que ce roman m’a laissée perplexe.
L’histoire est des plus simples : à 32 ans, Jiselle, une hôtesse de l’air, se désole d’être toujours célibataire tandis que ses amies sont mariées. Alors qu’elle se résigne à son statut de solo, elle rencontre Mark, pilote de ligne, veuf, très convoité. Autant dire qu’elle a l’impression d’avoir gagné au Super Loto. C’est la passion, bientôt le mariage, et tout semble parfait. Mais très vite, entre les enfants de Mark, les absences de celui-ci et l’ombre de l’épouse défunte qui plane sur la maison, le conte de fée tourne vinaigre. De plus, une mystérieuse épidémie sévit aux Etats-Unis, obligeant la population à s’isoler…

dimanche 18 septembre 2011

Medi : Un enthousiasme communicatif

Qu’on se le dise, la mode est aux chanteurs « franglais ». Imprégnés d’une culture pop anglo-saxonne, ils choisissent l’anglais sans se poser de questions, comme une évidence. Lilly Wood and the Prick, Yodelice, Cocoon… J’aime beaucoup leur musique, même si je ne peux m’empêcher de regretter ce désamour de la langue française. Et puis est venu Medi. Je n’avais aucune idée qu’il était Français avant de l’apprendre sur internet. Ses mélodies, entre soul et rock, m’ont aussitôt transportée en Californie (la pochette de l’album aussi), une région que j’ai découverte voilà deux ans et qui m’a laissé un souvenir impérissable. Quand on dit que la musique fait voyager ! D’ailleurs, les enregistrements des 12 morceaux de son album ont été réalisés dans le mythique studio de Brentwood de L.A, celui-là même dans
lequel John Lennon a enregistré son « Mind Games ». 

samedi 10 septembre 2011

La Seine dans tous ses états


Crédit photo : rue des archives AGIP
La Mairie de Paris nous offre jusqu’au 17 septembre une exposition très intéressante et gratuite sur l’histoire des quais de Seine.
Jacques Chirac nous avait fait la promesse de se baigner dans la Seine à l’issue de son mandat en 1994…no comment.
Et pourtant, il fut un temps pas si lointain où cela était possible.
L’expo très bien documentée et organisée par thèmes nous fait naviguer entre reproductions, films et photos d’époque. L’on découvre ainsi une Seine aux multiples visages.

jeudi 8 septembre 2011

Les filles de Hallows farm, suivi de Souviens toi de Hallows farm (Angela Huth)

Les filles de Hallows farm, sorti en 1998, nous raconte la vie de 3 jeunes anglaises, engagées volontaires agricoles dans une exploitation isolée. En 1941 ces jeunes filles étaient censées remplacer les hommes partis au combat. Tandis qu’elles s’évertuent à apprendre le rôle de « garçon de ferme », l’amour tient le premier rôle : amour passionné, amour résigné, amour-haine, amour impossible. Angela Huth nous décrit d’une plume remarquable les relations de nos trois citadines qui, si différentes soient elles, deviennent très rapidement les meilleures amies du monde. Prue la séductrice, Ag l’intellectuelle, et Stella la sage, chacune vit au rythme de ses espoirs et de ses déceptions.
Rien de bien nouveau mais c’est le style toujours léger et poétique d’Angela Huth que l’on apprécie. Les descriptions de la campagne anglaise en particulier nous feraient presque sentir l’odeur des champs de fleurs au printemps et le froid mordant des matinées d’hiver.

vendredi 2 septembre 2011

Le mec de la tombe d'à côté suivi du Caveau de famille (Katarina Mazetti)

Le mec de la tombe d’à côté, a rencontré un beau succès. Dans ce premier roman de l’écrivaine suédoise Katarina Mazetti, on retrouve un soupçon du best seller Les hommes viennent de mars et les femmes de Vénus et une bonne dose de L’amour est dans le pré. Mais c’est surtout une histoire d’amour simple, touchante et amusante.
L’action se déroule en Suède, pays froid s’il en faut mais où les sentiments bouillonnent. Elle c’est Désirée, une jeune femme citadine dite « la crevette ». Lui c’est Benny, un paysan un peu rustre. Elle est bibliothécaire et férue de lecture. Il est éleveur de vaches et n’a guère le temps de se poser...