Après avoir dévoré La délicatesse, il me tardait de savoir si un autre roman de David Foenkinos allait autant m’enchanter. Profitant de trois heures à perdre dans un TGV entre La Rochelle et Paris, je me suis lancée dans la lecture du Potentiel érotique de ma femme, et force est de reconnaître que je n’ai pas vu le temps défiler.
C’est l’histoire d’Hector, un mec ordinaire. Il travaille dans une grosse entreprise, dine chez ses lugubres parents chaque semaine, entretient des relations cordiales avec son frère de 20 ans son aîné, et a, pour animal de compagnie, un poisson rouge.
Vraiment ordinaire Hector ? Cela serait sans compter un petit truc bien à lui : une addiction particulière aux bouchons, timbres, piques apéritifs, étiquettes de melon, j’en passe et des meilleures ! Hector souffre de la collectionnite aiguë! Rien ne peut assouvir sa passion. Mais après avoir perdu le titre de « Meilleur collectionneur de badges de campagne électorale », son monde s’effondre et il tente de mettre fin à ses jours :
Mais en ratant son suicide, il venait de se condamner a vivre.