lundi 24 décembre 2012

JOYEUX NOEL !

Je rêvais d'un Noël blanc...c'est loupé ! Alors j'ai décidé de l'imaginer en photos :-)
Joyeux Noël mes amis !


samedi 22 décembre 2012

Exposition Van Gogh rêves de Japon


Voici bien longtemps qu'il n’y avait pas eu d’exposition exclusivement consacrée à Vincent Van Gogh. L’angle d’attaque de celle que nous propose la Pinacothèque de Paris est particulièrement original et intéressant puisqu’elle tente la comparaison de l’œuvre de l’artiste hollandais avec celle d’Hiroshige grâce à deux rétrospectives concomitantes. C’est une première qui permet de mettre en lumière l’influence du Japon sur le travail du peintre.

samedi 15 décembre 2012

La grande vague d’Hokusai au Musée Guimet





Dans un sondage publié en 2000, le magazine Life a enquêté sur les artistes les plus importants de l’histoire de l’art. Hokusai est arrivé en dix septième place, devant Picasso. C’est vous dire l’importance de cet artiste, qui fascina Van Gogh, Monet, Degas, Renoir, Pissaro et Klimt.
Peintre, dessinateur, graveur, auteur de traités techniques et esthétiques, et illustrateur de romans (on en compte plus de mille à son actif), il vécut presque quatre vingt dix ans (1760-1849), et sa création s’étend sur plus de sept décennies.

samedi 8 décembre 2012

Sale temps pour les braves (Don Carpenter)


Voici encore un grand mystère du monde de l’édition. Comment se fait-il que ce livre soit resté dans l’ombre aussi longtemps? Publié aux Etats-Unis en 1966, réédité seulement en 2010, il paraît en France en mars 2012. Ce premier roman de Don Carpenter (1931-1995) fut pourtant très remarqué lors de sa sortie et pour cause. C’est une vraie réussite. Quelques trajets de RER m’ont suffit à le dévorer.

dimanche 11 novembre 2012

L'équation africaine (Yasmina Khadra)


Cela faisait longtemps que j’attendais un livre comme celui-ci. Après avoir enchaîné les romans tièdes ou sans intérêt, dont je n’ai même pas pris la peine de faire les critiques sur ce blog, me voici enfin enthousiasmée ! Il est vrai que Yasmina Khadra ne m’a jamais déçue. Pourtant après avoir lu le synopsis cette été, j’étais un peu réticente car ce texte là me paraissait réellement très sombre. Et puis je me suis lancée et j’ai pris une grosse claque.

dimanche 28 octobre 2012

Balade au square des poètes et aux serres d’Auteuil


Une fois n’est pas coutume, je vous propose une balade en plein air, aux serres d’Auteuil. Ce jardin botanique public, situé dans le XVIéme  arrondissement, est consacré aux plantes de collection.
Mais avant d’aller y admirer les Gingko biloba, Parasol chinois, Arbre à caramel, Chêne liège, Margousier, Magnolia grandiflora et autre Palmier chanvre il nous faut cheminer à travers le square des poètes.

dimanche 14 octobre 2012

Exposition Canaletto à Venise


Avec deux expositions qui lui sont consacrées cet automne à Paris, l’une au Musée Maillol et l’autre au Musée Jacquemart André, Canaletto connaît une exceptionnelle mise en lumière. Soyons honnête, si j’avais déjà vu quelques uns de ses tableaux, je n’en avais identifié ni l’auteur, ni le courant artistique dont il fait partie. J’ai choisi le Musée Maillol pour découvrir cet artiste.

lundi 1 octobre 2012

Un oiseau blanc dans le blizzard (Laura Kasischke)


Un oiseau blanc dans le blizzard est le second roman que je lis de Laura Kasischke. J’ai prudemment attendu sa sortie en livre de poche car le précédent ne m’avait pas vraiment emballé (lire la critique ici). Pourtant, contre toute attente, j’y ai souvent repensé et c’est ce qui m’a donnée envie de retenter ma chance.

Kat a seize ans lorsque sa mère disparaît soudainement, sans aucune explication. Si cet événement est un véritable cataclysme pour l' adolescente , elle n’en laisse rien paraître et semble dénuée de toute émotion. La vie de cette jeune américaine de l’Ohio continue, tristement banale, entre un père taciturne et faible, et  Phil, un petit ami qui n’en a que le nom…

jeudi 20 septembre 2012

Concert hommage à Michel Berger : Chansons à LUI


Envie de faire une pause et d’entendre quelques mots d’amour ? J’ai ce qu’il vous faut ! Samedi soir dernier, j’ai assisté à un concert hommage à Michel Berger. Cyril Parienté au piano et chant, accompagné de Nicolas Baudet à la guitare, nous ont fait redécouvrir le répertoire du chanteur disparu il y a maintenant vingt ans.

dimanche 16 septembre 2012

Mes bien chers frères, mes bien chères soeurs : SISTER ACT est de retour !


Alleluïa ! Les nonnes déchainées de Sister act débarquent à Paris au théâtre Mogador. J’ai eu la chance de pouvoir assister à cette comédie musicale en avant-première. Je ne connaissais l’histoire que partiellement car je suis certainement l’une des seules personnes sur cette terre à n’avoir jamais vu le film d’Emile Ardolino avec Whoopi Goldberg. La chanteuse de disco Dolores Van Cartier (comme les bijoux se plait-elle à rappeler dès que l’occasion s’en présente) est témoin d'un meurtre commis par son petit ami et trouve refuge dans un couvent où elle revêt les habits de religieuse pour échapper à ses poursuivants.  Chargée par la mère supérieure de s’occuper de la chorale, elle va mettre le feu !

lundi 10 septembre 2012

Les privilèges (Jonathan Dee)


L’argent fait-il le bonheur ? Après avoir lu Les privilèges », le dernier roman de Jonathan Dee (le premier traduit en français), peut-être vous poserez-vous encore la question.

A la veille de leur mariage, Adam et Cynthia ont tout pour réussir. Jeunes, brillants, amoureux, ils ont une foi incroyable en leur réussite. Trop beau me direz-vous ? Et bien non ! Ce couple ambitieux ne connaitra pas de revers de fortune et deviendra millionnaire sur fond de délits d’initiés qui resteront impunis. Préoccupés uniquement par leur réussite sociale et financière, Adam et Cynthia vivent dans une bulle, déconnectés de la réalité, et ne ressentent plus rien vis à vis des autres, y compris de leur propre famille. Seule ombre au tableau, les deux enfants, April et Jonas, qui ont du mal à trouver leur place dans ce monde  parfait, où tout n’est qu’argent et apparences.

mardi 4 septembre 2012

Un jour (David Nicolls)


Cela faisait un certain temps que j’entendais dire le plus grand bien de Un jour, le grand succès littéraire de David Nicolls, adapté au cinéma en 2011. J'ai attendu sa sortie en livre de poche et profité des vacances pour le dévorer en quatre jours.
Avec ce troisième roman, le premier traduit en français, l’auteur nous offre une vraie belle romance. Loin d’être une énième comédie romantique à l’eau de rose, c’est une histoire d’amour authentique, faite de promesses, de déceptions, de sentiments inavoués, et surtout construite sur une amitié improbable et inébranlable.

Tout commence un quinze juillet, à l’université, jour de la remise des diplômes. Emma et Dexter sont à l’aube de leur vie et passent la nuit ensemble, pensant ne jamais se revoir. Pourtant, ils se croiseront pendant vingt ans, s’aimeront, se sépareront, se fâcheront, se chercheront, s’aimeront à nouveau…

mardi 21 août 2012

Les souvenirs (David Foenkinos)


Voici le troisième roman que je lis de David Foenkinos et j’en tourne toujours les pages avec la même délectation. Certains reprochent à l’auteur de reprendre systématiquement les mêmes ingrédients : beaucoup de  fantaisie, un zeste d’humour, une pointe de tendresse, et une dose mélancolie. Mais je dois dire que je trouve toujours la recette aussi bonne.

jeudi 16 août 2012

Exposition "De ma fenêtre" - Ahae - Jardin des Tuileries


Enoooorrrrme coup de cœur pour cette exposition qui se tient actuellement aux jardins des Tuileries jusqu’au 19 août 2012 !
Je n’avais jamais entendu parler d'Ahae ce photographe et naturaliste coréen de soixante treize ans. Pour sa première exposition en France, la démarche de l’artiste est singulière et inédite. 

samedi 11 août 2012

Starbuck (Ken Scott)

En visionnant la bande annonce du dernier film de Ken Scott, j’ai pensé : voilà une comédie grasse à l’humour potache. Et puis je me suis laissée convaincre par quelques uns de mes amis qui étaient allés le voir et semblaient avoir passé un  très bon moment. Je ne l’ai pas regretté.

David Wosniak est un quarantenaire looser. Ce grand gaillard québécois aurait depuis longtemps perdu son job s’il ne travaillait pas au sein de la petite boucherie détenue par sa famille. Insatisfait par sa vie professionnelle et amoureuse, des problèmes d’argent jusqu’au cou, il tente de s’en sortir en cultivant du cannabis.

lundi 6 août 2012

La part des anges (Ken Loach)


La rédemption par l’alcool… Voilà le thème, surprenant, du dernier film de Ken Loach, que je suis allée voir dimanche soir. Les critiques étaient bonnes, le Prix du Jury l’a récompensé au dernier festival de Cannes, et l’on sait que Loach a ses fidèles. J’ai néanmoins été quelque peu surprise par l’impressionnante file d’attente qui m’attendait, avant de comprendre ma méprise. Cet agglomérat humain ne concernait que la machine commerciale du moment, The dark knight rises, le dernier Batman. Le film de Ken Loach, lui, n’a attiré qu’une poignée de curieux et nous nous sommes retrouvés dans une micro salle  pour suivre les aventures de Robbie, jeune délinquant condamné à 300 heures d’intérêt général après une agression. Je ne sais pas ce que vaut Batman, mais je vous conseille vivement le film de Loach.

vendredi 27 juillet 2012

Les derniers jours de Stefan Zweig (Sorel et Seksik)



Quelle superbe BD je viens de lire ! J’en suis encore toute émue. Pour l’inconditionnelle admiratrice de Stefan Zweig que je suis, cet ouvrage est un coup de maître et apporte un éclairage tout en subtilité sur les derniers mois de la vie de cet auteur magnifique.

Stefan Zweig, grand humaniste et immense écrivain ne trouve pas sa place dans le monde décadent des années 40. Pourtant reconnu de tous pour son talent littéraire, son analyse de la société et sa connaissance aiguë du genre humain, Zweig est sans cesse obligé de fuir. Il fuit les nazis, qui brûlent ses livres, et quitte l’Autriche pour l’Angleterre, en 1931. Considéré à tort comme un Allemand, il s’expatrie ensuite aux Etats-Unis, mais ne parviendra jamais à obtenir un visa définitif. Il s’embarque alors pour le Brésil, sa dernière escale, avec Lotte Altmann, sa seconde épouse de trente ans sa cadette. Suite à la parution de son livre Brésil terre d’avenir, il y est accueilli de manière plutôt mitigée, accusé d’avoir passé sous silence la situation politique tendue de ce pays.

dimanche 15 juillet 2012

La mort s’invite à Pemberley (P.D. James)


Je dois m’excuser auprès de Jane Austen pour avoir impliqué sa bien-aimée Elizabeth dans une enquête pour meurtre, mais la fusion de mes deux passions (pour les romans de Jane Austen et pour l’écriture d’histoires de détective) m’a donné beaucoup de plaisir ce qui je l’espère sera partagé par mes lecteurs.
Pari gagné pour Phyllis Dortothy James, reine du polar de quatre vingt dix ans passés ! En tous cas pour moi, le plaisir fut bel et bien au rendez-vous. C’est pourtant avec un soupçon d’appréhension que j’ai abordée cette suite d’Orgueil et Préjugés. Admiratrice enthousiaste de l’œuvre de Jane Austen je craignais d’être déçue.

jeudi 28 juin 2012

Gregory Porter : Be good


S’il est un artiste qui confirme le dicton la musique adoucit les moeurs, c’est bien Gregory Porter. Il ne m’a pas fallu longtemps pour être conquise par cet auteur-compositeur, groover et….crooner. Après un premier album, Water, sorti en 2010, et un tube, 1960 what, repris par les plus grands Dj’s de la planète, il revient dans les bacs avec Be good, son second opus  », un petit bijou entre jazz et soul. Du caviar pour les oreilles, que j’écoute depuis quelques semaines, en boucle, partout, inlassablement. Il faut dire que la voix chaude et feutrée de Gregory Porter a le don de me faire flotter.

mercredi 20 juin 2012

La mémoire des autres (Anne-Lise Corbrion)

Voilà quelques semaines, la Fondation Bouygues Telecom a remis son prix Nouveau Talent à Anne-Lise Corbrion pour son roman La Mémoire des Autres. J’ai eu la chance d’assister à cette réception, l’auteure m’a aimablement dédicacé son livre et j’ai promis d’en dire ici un mot.  

La quatrième de couverture semblait prometteuse : Emma, infographiste, spécialisée dans la restauration de photos anciennes, développe, à la suite du décès de ses parents, un don peu commun : celui d’entrer en contact avec les disparus apparaissant sur ces clichés, grâce à des échanges de mails. Ces âmes en peine lui confient diverses missions qui, une fois accomplies, leur permettront de reposer en paix.

dimanche 10 juin 2012

Moonrise Kingdom (Wes Anderson)


Voilà bien longtemps que je n’avais pas vu de film aussi léger, bourré de tendresse et de fraîcheur, à prendre au premier degré sans y chercher un quelconque message subliminal. Juste écouter, regarder, et profiter…

Moonrise Kingdom, raconte le coup de foudre entre Sam, un gamin qui n’a pas encore mué, et Suzy, une ado en pleine puberté.
Selon le précepte bien connu « Pour vivre heureux vivons cachés »,  ils décident durant l’été 1965 de s’enfuir ensemble pour vivre leur amour loin d’un monde d’adultes trop bien réglé. Lui, binocles sur le nez et toque de Davy Crockett se charge de la logistique. Elle, grandes chaussettes blanches, robe rose bonbon et paire de jumelles toujours à portée de mains, joue les James Bond girl.
Sans rentrer dans les détails pour ne pas vous gâcher le plaisir, la cavale de nos tourtereaux sera l’objet de bien des rebondissements entre rire et émotion.

lundi 28 mai 2012

ARTEMISIA : POUVOIR, GLOIRE ET PASSION D’UN FEMME PEINTRE


Quelle excellente idée a eu le musée Maillol de consacrer une exposition à Artémisia ! J’ai eu un véritable coup de cœur pour cette artiste peintre du XVIIéme siècle (1593-1654), dont l’existence fut toute entière tournée vers la conquête de l'autonomie à une époque où les femmes restaient mineures à vie…

dimanche 20 mai 2012

Margin call (JC Chandor)


Le début sonne comme un petit air de 1984 de George Orwell : à titre individuel vous n’êtes rien et le jour où le régime n’a plus besoin de vous il vous fait tout simplement disparaître en effaçant votre identité. C’est ce qui se passe pour Eric Dale (interprété par l’excellent Stanley Stucci), analyste sénior au sein d’une banque d’investissement, dans laquelle il officie depuis 20 ans. Congédié en 5 minutes chrono, on lui demande de faire ses cartons à l’instar de quatre vingt pour cent de ses collègues. Téléphone portable résilié, accès aux mails supprimé, en quelques instants, il n’existe plus. Sam (Kevin Spacey), le patron, se lance alors sans une trace d’émotion dans un discours auprès des trente quatre « survivants », leur demandant d’oublier les noms des malchanceux et de se concentrer sur l’avenir : Show must go on ! Avant de prendre l’ascenseur qui le conduit vers la sortie, Eric a tout juste le temps de remettre à un jeune trader de son équipe, Peter Sullivan, une clé sur laquelle figure une analyse explosive de la situation financière de l’entreprise. Il ne faut pas longtemps à Peter pour s’apercevoir du désastre qui est entrain de s’opérer : depuis quelques jours, les actions de la société ne valent plus un sou. Pendant une nuit, la plus longue de leur vie, les dirigeants de la société vont devoir se mettre d’accord sur une décision lourde de conséquences pour sauver leur peau.

dimanche 13 mai 2012

Robert Crumb : le galopin de la BD




Pour la première fois, le Musée d’Art Moderne (MAM) de la Ville de Paris consacre une rétrospective au plus Underground des dessinateurs américains, Robert Crumb, aujourd’hui âgé de 68 ans.

De cet artiste je connaissais surtout l’un des personnages les plus marquants de sa carrière : Fritz The cat. Sans doute avez-vous déjà croisé ce chat paillard, qui profite à fond de ce que la vie lui offre  au cœur d’une Amérique à la recherche du bien être et du confort, les valeurs premières de l’Américan way of life. J’avais également en tête quelques images de femmes plantureuses, fessues et dominatrices, autant dire flippantes !
Mais au fil des sept cents planches exposées, j’ai découvert que l’œuvre de Crumb était autrement plus fournie. Couverture de magazines, planches de BD, pages de carnets de croquis jamais publiés et consultables sur tablettes numériques, pochettes de disques…il y en a suffisamment pour se faire une idée de cet artiste hors du commun. D’autant plus qu’il n’hésite pas à se mettre à nu dans ses dessins, relatant ses relations avec les femmes et sa vision (très) pessimiste et (très) effrayante  de l’homme moderne.

lundi 7 mai 2012

Mickael Kiwanuka : Home again


A tout juste 24 ans, il ne fait aucun doute que Mickael Kiwanuka sera LA révélation Soul de l’année. Adele, reine des charts, l'a invité à assurer la première partie de ses concerts en Angleterre. La BBC l'a désigné « Sound of 2012 ». Autant dire que son album Home again sorti chez Polydor le 16 avril, était très attendu.

Il s’en est pourtant fallu de peu pour que sa voix envoûtante ne charme jamais nos oreilles. D'abord influencé par des groupes comme Nirvana ou Radiohead, ce jeune britannique d’origine ougandaise (ses parents se sont réfugiés à Londres après avoir fui le régime d’Amin Dada) commence par composer des mélodies sur sa guitare et devient pour quelques temps musicien de studio. Puis il ambitionne d'écrire pour les autres, avant de comprendre qu'il doit se mettre à interpréter lui-même ses textes pour obtenir la reconnaissance du milieu.

mardi 1 mai 2012

The New Yorker : L’humour des femmes (J.L Chiflet)


Depuis toujours, les dessins d'humour sont la marque de fabrique du New Yorker, le célèbre périodique américain. La rédaction se vante même d'être « la meilleure revue pour ceux qui ne savent pas lire ». De 1925 à nos jours, plus de 68 000 dessins satiriques ont été publiés, nés de la plume de 400 dessinateurs d’exception tels Alan Dunn, Charles Addams, Jack Ziegler, George Price, Edward Koren, sans oublier le génial Sempé et tant d’autres.

Il fallait donc du talent à Jean-Louis Chiflet pour tirer la substantifique moelle de cette production colossale.  Je suis devenu un grand fan du New Yorker à tel point que je passais souvent dans leur rédaction. C'est comme ça que j'ai eu l’idée de traduire leurs dessins. C’était un sacré défi et beaucoup m’ont dit que c’était intraduisible, que l’humour anglo-saxon ne pouvait pas être saisi dans la langue française, déclare-t-il. C’est un peu comme si on traduisait des dessins du Canard Enchaîné sans les remettre dans le contexte politique de l’époque, ajoute-t-il.

dimanche 22 avril 2012

Le potentiel érotique de ma femme (David Foenkinos)

Après avoir dévoré La délicatesse, il me tardait de savoir si un autre roman de David Foenkinos allait autant m’enchanter. Profitant de trois heures à perdre dans un TGV entre La Rochelle et Paris, je me suis lancée dans la lecture du Potentiel érotique de ma femme, et force est de reconnaître que je n’ai pas vu le temps défiler.

C’est l’histoire d’Hector, un mec ordinaire. Il travaille dans une grosse entreprise, dine chez ses lugubres parents chaque semaine, entretient des relations cordiales avec son frère de 20 ans son aîné, et a, pour animal de compagnie, un poisson rouge.
Vraiment ordinaire Hector ? Cela serait sans compter un petit truc bien à lui : une addiction particulière aux bouchons, timbres, piques apéritifs, étiquettes de melon, j’en passe et des meilleures ! Hector souffre de la collectionnite aiguë! Rien ne peut assouvir sa passion. Mais après avoir perdu le titre de « Meilleur collectionneur de badges de campagne électorale », son monde s’effondre et il tente de mettre fin à ses jours : 


Mais en ratant son suicide, il venait de se condamner a vivre. 

dimanche 15 avril 2012

Remise du prix littéraire « Nouveau Talent » de Bouygues Telecom 2012 : j’y étais !

And the winner is…Annelise Corbrion pour son roman « La mémoire des autres ». Sans doute ne connaissez vous  pas cette auteure et pour cause.  Son premier roman tout juste publié aux éditions Calmann Levy, vient d’être récompensé le 11 avril dernier par le prix littéraire « Nouveau Talent » de Bouygues Telecom.

Depuis maintenant cinq ans l’opérateur de téléphonie a décidé, par le biais de sa Fondation, et en partenariat avec le quotidien Métro, d’apporter son aide à la publication d’un premier roman. A la clé : l’édition de l’ouvrage par une grande maison d’édition, en l’occurrence Calmann Levy, et un chèque de la coquette somme de dix mille euros de la part de La Fondation Bouygues Telecom. Seule contrainte pour les prétendants au titre : écrire un livre dans lequel les nouvelles technologies participent de la trame du récit. L’exercice imposé s’est un peu assoupli. Lors de la première édition, il s’agissait de s’appuyer exclusivement sur le langage SMS.

lundi 9 avril 2012

Meurtres au Manoir (Willa Marsh)

J’ai découvert  Willa Marsh en 2010, avec son délicieux roman « Le journal secret d’Amy Wingate ». Conquise par son style d’écriture à la fois léger et un tantinet cynique, je me suis empressée de lire son dernier livre « Meurtres au Manoir ».

Clarissa, jeune londonienne, se traîne dans son célibat et n’a qu’une seule idée en tête : rencontrer celui qui la sortira de son quotidien sans intérêt. C’est en la personne de Thomas que son vœu est exaucé. Veuf de fraîche date et père d’une adolescente, il offre à la jeune femme de l’épouser. Dés lors, s’ouvre à elle la perspective d’une vie confortable à la campagne dans un superbe manoir, chargé de l’histoire des ancêtres de son époux. En prime, la compagnie de deux vieilles tantes, Olwen et Gwyneth. Charmantes…en apparence !

dimanche 1 avril 2012

Si on chantait….

Je pourrais commencer ce billet avec les paroles d’une chanson célèbre “Viens à la maison, y’a le printemps qui chante, lalalala…”. Mais bien que Cloclo soit à la mode, je ne suis pas une adepte de ses vibratos et de ses costumes à paillette. Et pourtant il est vrai que ces derniers jours le Printemps chante a tue-tête et vient se nicher un peu partout : dans les rues de Paris, dans les arbres qui bourgeonnent, dans les premiers rayons du soleil….et tout cela me donne furieusement envie de me ballader avec mon iPod sur les oreilles. Pas vous? Je vous propose de vous faire partager quelques uns de mes engouements du moment.

mercredi 28 mars 2012

Pablo-1.Max Jacob (Julie Birmant / Clément Oubrerie)

Après avoir tourné la dernière page de cette BD, je me suis demandée ce que j’allais bien pouvoir vous en dire. Rien de particulier ne m’avait frappée et je suis restée perplexe. Ni grand enthousiasme, ni réelle déception… rien ! Et pourtant, en y réfléchissant….
Dans ce  premier album d’une série de quatre, Julie Birmant nous raconte Pablo avant Picasso, avant la célébrité et l’argent, le Pablo des années 1900-1912, lorsqu’il débarque à Paris. Ces années-là sont marquées par sa rencontre avec Max Jacob, jeune poète en devenir. Amoureux de Picasso, il lui donne le goût de la littérature française et influence sa fameuse “période bleue”, emprunte de nostalgie et de mélancolie.

lundi 19 mars 2012

Marilyn dernières séances (Michel Schneider)

Je voudrais disparaître, dans l’image ou hors de l’image ça m’est égal…mais disparaître,  disait Marilyn Monroe peu de temps avant sa mort. Ces paroles traduisent un mal de vivre infini n’est-ce pas ? Voilà ce qui transpire tout au long des 532 pages du vrai faux-roman de Michel Schneider, ancien Directeur de la musique et de la danse au Ministère de la culture. Il aborde le cas « Marilyn » sous l’angle de ses relations avec Ralph Greenson, un intellectuel juif, psychanalyste de la star, qui joua un rôle prépondérant durant les 30 derniers mois de sa vie.

mardi 28 février 2012

Une irrépressible et coupable passion (Ron Hansen)

Une irrésistible et coupable passion : Voici au mot près la une du New York Daily Mirror ,en 1927, au lendemain d’un crime scandaleux qui passionna l’Amérique.

Ruth Snyder est une jeune femme malheureuse en ménage. Mariée à Albert, un homme qu’elle n’aime pas et qui la malmène, mère d’une petite fille de 9 ans, son univers n’a rien d’exaltant. Peu à peu, elle se met en tête d’éliminer ce mari peu amène afin de profiter de la vie comme elle le mérite. Pour réaliser ses plans, elle séduit un bellâtre, représentant en lingerie fine, Judd Gray. Marié et lui aussi père d’une fillette, il va succomber à Ruth et se laisser convaincre de passer à l’acte. Il faut dire que Ruth est une femme enjôleuse et voluptueuse qui collectionne les amants et à qui peu d’hommes résistent. Mais le crime est loin d'être "presque parfait"...Il tourne à la boucherie et l’amateurisme des deux amants les mènent tout droit à la chaise électrique. 

dimanche 12 février 2012

The Descendants (Alexander Payne)

Je l’avoue, je suis allée voir The Descendants, le dernier film d’Alexander Payne, avant tout pour Djooorge (il faut traîner un peu sur le « o »), certaine qu’il ne me décevrait jamais. Pari tenu encore une fois !

Georges Clooney incarne Matt King, un avocat qui vit à Hawaï, et dont la vie bascule après que sa femme se retrouve plongée dans le coma suite à un accident. Cette tragédie va le rapprocher de ses deux filles, Scotie et Alexandra. Lorsque cette dernière lui apprend que sa mère entretient une liaison depuis plusieurs mois, ils partent tous ensemble, dans une épopée cocasse, à la recherche de l’amant briseur de ménage…
Dans le même temps, Matt doit statuer sur un sujet qui ne fait pas l’unanimité dans sa famille : la vente des dernières plages vierges de l’île, héritées de ses ancêtres.

dimanche 5 février 2012

Exhibitions : l’invention du sauvage

A travers cette exposition, j’aimerais que les gens puissent prendre conscience que le racisme est avant tout une construction intellectuelle….Nous devons avoir le courage de nous interroger sur nos propres préjugés et voir comment on peut améliorer les choses.
C’est ainsi que Lilian Thuram, le commissaire général de l’exposition « Exhibitions » qui se tient actuellement au musée du Quai Branly, définit l’esprit de cet événement. Noble ambition quoique peut-être un peu vaste car je n’y ai pas trouvé toutes les réponses à mes questions. Certes, j’y suis allée après une journée de travail chargée et mon attention n’était peut être pas à son meilleur niveau. Mais le nombre d’informations délivrées est tel que cela m’a empêchée d’apprécier tout le contenu de la visite à sa juste valeur, ne sachant plus où donner de la tête.

vendredi 20 janvier 2012

Exposition Sempé : un peu de Paris et d’ailleurs

Fine mouche, j’ai choisi le premier samedi des soldes pour visiter cette exposition, espérant que les parisiens occupés à leurs emplettes, Sempé serait tout à moi. Malin ?  Une heure durant j’ai grelotté dans le froid sur le parvis de l’Hotel de ville… Mais la récompense était au bout de la file !

J’ai déjà eu l’occasion ici de vous dire combien j’apprécie le travail de Sempé. Cette exposition, la plus importante qui lui ait jamais été consacrée, n’a fait que renforcer mon admiration. Encre de chine, plume, aquarelle…, ce sont trois cent vingt dessins originaux qui nous sont présentés parmi les milliers qu’il a réalisés. Comme il le dit lui-même : Ce n'est pas une rétrospective, c'est un échantillon d'une production qui est incroyable. Pendant un peu plus d’une heure, j’ai été plongée dans un bain de jouvence, d’insouciance et de poésie. J’aurais pu y passer beaucoup plus longtemps tant chaque planche mérite que l’on s’y arrête pour capter les mille et un détails qui la constitue.

lundi 16 janvier 2012

Cyanure (Camilla Lackberg)

Dès novembre, les murs des stations du métro parisien arboraient, en 4 par 3, les affiches de la couverture rouge et noire de ce livre, avec en médaillon un petit daguet dans une boule à neige. Opération marketing efficace puisque j’ai demandé ce roman pour Noël (je vous ai déjà dit que ma liste avait été très longue…). Belle couverture donc, avec, qui plus est, une accroche alléchante : « Un conte de Noël délicieusement macabre » me promettait-on. Brrrrrrr….D’avance j’en frissonnais, m’imaginant déjà sous ma couette par un soir de tempête, un thé fumant posé sur ma table de nuit. C’est fou ce qu’une simple affiche peut faire fantasmer car je n’avais encore rien lu de Camilla Lackberg, une des reines du polar dont les ventes caracolent en tête des ventes en Suède comme à l’étranger. Depuis Mankell et Larsson, les auteurs nordiques ont leur réputation, et on les suit les yeux fermés…

dimanche 8 janvier 2012

Enfances (Sempé)

Quel plaisir de découvrir ce livre au pied du sapin, le 24 décembre ! Je l’avais repéré en librairie et n’avais pas manqué de l’inscrire sur ma (très) longue liste de souhaits au Père Noël. C’est donc avec impatience que je l’ai ouvert et je l’ai dégusté comme une gourmandise.

A travers près de 200 planches et une centaine de pages d’entretien mené par Marc Lecarpentier, ancien directeur de Télérama, j’ai découvert un Sempé touchant, qui tel Peter Pan refuse de grandir. Lui-même le confesse : il m’est arrivé de devenir par moments, raisonnable mais jamais adulte. Il vit dans un monde intemporel où les petits garçons sont toujours en culottes courtes, et où les petites filles portent des chapeaux de paille. Un monde délicieux qui a le goût des roudoudous et des bâtons de réglisses.

dimanche 1 janvier 2012

BONNE ANNEE 2012

Chers lecteurs de In the mood,


Je vous souhaite une merveilleuse année de 2012 ponctuée de découvertes, de jolies surprises et de rêves.  Soit-elle aussi légère que les pas de danse de Fred Astaire et d' Eleanor Powell. 




Et bien sûr, je vous souhaite aussi plein de lectures, d'expos, de pièces de théâtre...à partager sur ce site :-) Merci de votre fidélité.