samedi 31 décembre 2011

Une journée avec Monsieur Jules (Diane Broeckhoven)

Pour mon dernier billet de l’année, j’avais envie de vous faire découvrir un livre qui m’a beaucoup ému et qui restera dans le Top 10 de ceux que j’ai le plus aimé en 2011. Diane Broeckhoven, auteure néérlandaise que je lis pour la première fois, nous invite à partager une journée vraiment particulière, celle de Monsieur Jules et de sa femme, ou plus exactement de sa veuve...

Un jour de neige, Alice est réveillée par l’odeur du café que Jules, son mari, lui prépare chaque matin. Plus qu’une habitude, un véritable rituel. Mais lorsqu’elle se rend dans le salon, elle découvre Jules, assis dans le canapé, les yeux ouverts, regardant les flocons tomber… Mort ! Après cinquante années de vie commune avec lui, elle ne se résout à prévenir ni les pompiers, ni son fils, refusant de se séparer de Jules et d’accepter la triste réalité. Il n'était pas mort aussi longtemps qu'elle n'en parlait à personne. Il était vivant, aussi longtemps qu'elle le voulait. 

mercredi 14 décembre 2011

Le dîner (Herman Koch)

Ne jamais juger un livre sur sa couverture. Le dîner d’Herman Koch en est une preuve supplémentaire. Ce homard rouge écarlate posé sur fond bleu turquoise n’attisait guère mon appétit, en dépit des recommandations appuyées de Libellule, fidèle de ce blog, qui avait été emballée par ce roman. J’ai finalement cédé et il aurait été dommage que je passe à côté de cette histoire aussi haletante que surprenante.

Le dîner est de ces romans qui prêtent à réfléchir longtemps après que l’on ait tourné la dernière page. Deux frères et leurs épouses se retrouvent à dîner dans un grand restaurant proche d’Amsterdam. Paul, le narrateur, est un professeur d’histoire mis en disponibilité. Il pense avoir réussi sa vie et semble heureux. Son frère, Simon, un homme politique célèbre, est en passe d'être élu Premier ministre du Pays. Tout les oppose : leur mode de vie, leurs idées politiques, leurs fréquentations. Pourtant ils vont devoir faire face à une réalité commune : la violence inouïe de leurs enfants qui ont commis un terrible crime. Je ne vous en révèle pas d’avantage afin de ne pas gâcher le suspens…

dimanche 4 décembre 2011

La délicatesse (David Foenkinos)

C’est un fait, parmi mes lectures habituelles, peu d’auteurs français contemporains. Les Ana Gavalda, Amélie Nothomb et autre Marc Levy ne m’emballent ni par leur style, ni par les histoires qu’ils choisissent de raconter. J’en avais presque fait mon deuil quand je me suis plongée dans les pages de La délicatesse.de David Foenkinos. Un livre qui porte bien son nom et me fait dire que la langue française a encore quelques beaux jours devant elle...
L’héroïne, Nathalie, est une jeune femme aussi belle qu’intelligente, à qui tout réussit. Au détour d’une rue (au sens propre), elle rencontre François. C’est le début d’un amour absolu, idéal, insouciant, indestructible. Ils se marient et les années filent sans qu’aucune ombre au tableau ne vienne ternir leur bonheur. Mais  tout s’écroule lorsque soudain François meurt d’un accident. Une séparation brutale et cruelle, de celle dont on pense qu’on ne se remettra jamais.

dimanche 27 novembre 2011

Mad Men, un art de vivre (Nathalie Azoulai)

Il est temps de songer aux cadeaux de Noël pour éviter la bousculade des derniers jours. Vous êtes peut-être déjà entrain de vous creuser la tête pour trouver LE cadeau sympa et raisonnable…voici donc un livre qui aura sa place sous votre beau sapin Roi des forêts. Il ne vous ruinera pas (seulement 25 euros) et râvira les accrocs de Mad Men. Vous le savez, je suis fan de cette série qui génère un peu partout dans le monde un nouveau phénomène culturel, la « Madmania », véritable engouement pour les « pubars » new yorkais et leurs petites manies : l’alcool, la cigarette... J’attends la saison 4 avec impatience.

Et bien le livre de Nathalie Azoulai est un excellent moyen de patienter

samedi 19 novembre 2011

Vous avez quel âge (texte de Françoise Dorin, interprétation de Jean Piat)

Vous avez quel âge ? Si hier encore, il était peu poli de poser la question, c’est aujourd’hui une indiscrétion juste bonne à vous cataloguer. Vous postulez à ce poste et vous avez plus de 45 ans ? Vous êtes donc un Sénior… Vous êtes amoureux d'une personne qui a 15 ans de moins que vous ? Vous êtes un Vieux beau ou une Cougar. A 80 ans, vous voulez entreprendre un tour du monde ? Ma foi, vous êtes « Bon pied, bon œil », formule oscillant entre admiration et condescendance.

Dans Vous avez quel âge, Françoise Dorin nous donne sa vision du vieillissement à travers un texte réjouissant et caustique, qu’interprète avec brio Jean Piat, son compagnon à la ville. Sans langue de bois ni concession, elle met à mal notre conception souvent tenace et dépassée du temps qui passe. La pièce repose sur une idée fictive qu’aurait lancé le comédien lors d’une conférence salle Gaveau, de créer un « Ministère de la Vieillesse et de son Sort », à l’instar de celui de la Jeunesse et des Sports.

mardi 15 novembre 2011

Les Marches du Pouvoir (Georges Clooney)

Clonney, c’est le charme, l’humour, l’élégance, l’intelligence, l’engagement politique pour des causes dont personne ne veut entendre parler, et bien sûr un très bon acteur, un excellent réalisateur et scénariste…. D’aucuns diront que je suis complètement sous le charme et que je manque d’objectivité. C’est vrai. Et ça n’est pas Les Marches du Pouvoir, son dernier film, populaire et engagé, qui me fera changer d’avis.
Adapté de la pièce de théâtre Farragut North, de Beau Willimon, il traite des coulisses de la politique et, plus précisément, de la conquête du pouvoir. Pas très reluisant…

L’égérie de Nespresso incarne ici le personnage de Mike Morris, un gouverneur démocrate en course aux primaires pour l’élection présidentielle. Dans son premier cercle de conseillers : Paul Zara (Philipe Seymour), son directeur de campagne, vieux loup de mer aguerri aux techniques politiciennes, et  Stephan Meyers (Ryan Gosling)  son porte-parole, 30 ans,  aussi ambitieux que talentueux. Ce dernier, convaincu de l’honnêteté et de la sincérité irréprochable de son candidat se rendra compte à ses dépends qu’en politique tous les coups sont permis. Il perdra ses illusions.

samedi 5 novembre 2011

Yayoi Kusama : la princesse aux petits pois

Je ne connaissais pas Yayoi Kusama cette artiste japonaise, qui cumule les talents de peintre, de sculpteure et, de cinéaste. Une lacune car elle est pourtant reconnue au niveau international et a reçu nombre de distinctions aussi bien au Japon qu’à l’étranger. A ma décharge je ne suis pas férue d’art contemporain. Mais plusieurs personnes m’avaient parlé de cette rétrospective  qui regroupe 150 œuvres réalisées entre 1949 et 2011 et j’avais envie d’élargir mon horizon. C’est donc avec curiosité que je me suis rendue au Centre Georges Pompidou où se tient l’exposition qui lui est actuellement consacrée. J’ai été bien plus surprise et dubitative que séduite.

dimanche 30 octobre 2011

Intouchables (Eric Toledano, Olivier Nakache)

C’est avec quelques réticences que je me suis rendue à l’Avant-Première d’Intouchables, à laquelle une amie m’avait conviée. L’histoire me semblait caricaturale et bourrée de clichés. De plus si j’apprécie depuis longtemps le jeu de François Cluzet, j’avais classé Omar Sy dans les petits acteurs qui surfent sur le succès d’une émission télé. Mais j’aurais eu tort de m’en tenir à de tels a-prioris, car Intouchables fut une excellente surprise, et sur bien des points.

Philippe (F.Cluzet), un aristocrate devenu tétraplégique à la suite d’un accident de parapente, recrute comme aide à domicile Driss (Omar Sy), un jeune de banlieue, qui sort de prison. De la rencontre improbable entre cet handicapé physique et cet handicapé social, va naître une amitié forte et touchante. Une histoire d’hommes, au-delà des apparences.

Rien n’est trop beau (Rona Jaffe)

La couverture en noir et blanc de ce roman de 550 pages nous met tout de suite dans le bain : une jeune femme au look très années 50 marche en funambule sur le Brooklyn Bridge, à New-York, et semble réfléchir à la meilleure manière de ne pas tomber.
C’est en  discutant avec un producteur de cinéma que Rona Jaffe décide d’écrire un livre  sur « les filles qui travaillent à New-York.» Elle connaît le sujet et sait de quoi elle parle. Cinq mois et cinq jours plus tard, la jeune auteure de 26 ans rend un manuscrit qui  deviendra immédiatement un best-seller. Ce 1er roman, publié en 1958 et réédité aujourd’hui par les Presse de la cité, fut une véritable révélation pour des milliers d’Américaines qui se reconnurent dans le destin des personnages. Il nous emmène au cœur de la Grande Pomme des années 50, dans un monde à la « Mad Men » gouverné par des hommes, et où les femmes n’ont souvent qu’un seul choix pour se construire un avenir : le mariage.

jeudi 20 octobre 2011

Exposition des jouets et des hommes

Pensez vous que les jouets prennent vie la nuit comme dans les contes d’Andersen ? Si tel est le cas, cela doit être un joli tohu-bohu dans la Galerie nationale du Grand Palais ! Entre ours en peluche, poupées anciennes, Barbie en tous genres, automates, figurines de plomb, avions de chasse et autres voitures miniatures, l’animation doit être intense... L’exposition  Des jouets et des hommes  retrace à travers mille objets en provenance de collections publiques et privées, l’histoire du jouet de l’Antiquité à nos jours en Occident.  
Chaque salle aborde une thématique différente. D’abord les jouets offerts à Noël, longue tradition initiée avec la naissance du Vieux barbu en 1830. On admire ici le Père Noël automate de la vitrine du Bazar de l'Hôtel de Ville en 1925, presque grandeur nature, qui avait déjà troqué son traîneau pour un avion.

dimanche 16 octobre 2011

Mary Ann en Automne (Armistead Maupin)

Voici comment Angelo Rinaldi de l’Académie Française parlait des Chroniques de San Francisco en  1998 : un livre délicieux, tendrement ironique, chaleureux, qui nous mène par le bout du sourire dans une cascade d’aventures toutes plus invraisemblables les unes que les autres… un régal.
J’ai commencé à lire, ou plutôt à dévorer Les Chroniques dès leur parution en France aux éditions Passage du marais, en 1998, soit vingt ans plus tard qu’aux Etats-Unis. Vendues à 30 millions d’exemplaires à travers le monde, dont 5 en France, c’est l’un des succès les plus retentissants de la littérature gay contemporaine.
J’attendais impatiemment la sortie de chaque nouveau volume qui promettait un moment de détente et de légèreté avec son lot d’histoires rocambolesques. Très vite, les personnages me sont devenus si familiers que j’en parlais comme de bons amis.

samedi 8 octobre 2011

NADEAH : La folie douce

Lorsque j’avais une dizaine d’années, un musicien m’a demandé si je connaissais la différence entre écouter la musique et l’entendre. Ecouter la musique, c’est y prêter toute son attention. Intercepter le son de chaque instrument, l’isoler, se focaliser tour à tour sur un rythme, une voix… Avec Nadeah c’est une nécessité, tant est riche l’orchestration de ses morceaux, composés par Nicola Tescari. La rencontre entre la chanteuse pop rock et ce diplômé du conservatoire de Boston qui a travaillé avec Sting et écrit grand nombres de musiques de films, est détonante.
Un dimanche matin, je me réveille branchée sur FIP et j'entends Odile le titre phare de la jeune Australienne. Séduite, je télécharge aussitôt les 11 titres de son 1er album  Venus gets even  et les fait tourner en boucle dans mon iPod.

dimanche 2 octobre 2011

LEWIS HINE : Un photographe concerné.

POIGNANTE. Si je devais résumer d’un mot l’exposition des photos de Lewis Hine (1870-1940) qui se tient actuellement à la Fondation Cartier Bresson, ça serait sans aucune hésitation celui-ci. J’en suis ressortie retournée et pleine d’admiration pour ce pionnier de la photographie sociale et documentaire. Il nous offre un témoignage saisissant de la société ouvrière du début du XXé siècle : les taudis de Londres et de Pittsburg, le travail des enfants, l’arrivée des immigrés à Ellis Island… une misère universelle immortalisées par l’oeil du photographe.
Car l’américain Lewis Hine est avant tout un artiste sociologue et humaniste. Il écrit, milite pour la justice sociale, publie des pamphlets, s’engage dans la lutte contre le travail des enfants. Alors que la révolution industrielle transforme profondément la société, Hine, tout en célébrant le progrès technique et la valeur travail, replace l’être humain au centre.
Ses clichés donnent la part belle aux gens de peu, aux sans noms, aux oubliés qui, grâce à lui, ne sont pas sans visage. Ce sont des regards pour la plupart signés, mais aussi volontaires et même parfois souriants qui fixent l’objectif. En 1933, Hine écrit C'est au nom de la force expressive et non de l'emphase que je sélectionne les visages les plus marquants pour mes portraits industriels, parce que c'est la seule façon de traduire ma conviction qu'au bout du compte, le plus important c'est l'esprit humain

lundi 26 septembre 2011

Le cahier bleu /Après la pluie (André Juillard)


Les Sept vies de l’Epervier, Blake et Mortimer, la Machination Voronov, voilà autant de succès de Juillard que les amateurs de BD connaissent par cœur. Cet illustrateur d’exception récompensé par ses pairs et couronné par le public est incontournable. Je n’ai jamais vraiment porté intérêt à la BD (un tort sans doute), mais avec son Cahier bleu, André Juillard m’a fait rentrer dans le royaume des bulles par la grande porte.
Louise, québecoise sexy, décomplexée, au caractère bien trempé, vit à Paris dans un appartement sans rideaux. Victor et Armand, habitués du métro aérien qui passe devant l’appartement de la jeune femme, l’aperçoivent un jour sortant nue de sa douche. Il n’en faudra pas plus pour les envoûter l’un et l’autre et les faire tomber irrémédiablement sous le charme. Nous voici plongés au sein d’un triangle amoureux dont l’issue, après de nombreux rebondissements, sera ... je ne vous en dis pas plus, afin de ne pas gâcher le suspens.

samedi 24 septembre 2011

En un monde parfait (Laura Kasischke)

C’est une libraire qui m’a conseillée ce livre. Elle était elle-même entrain de le lire et totalement sous le charme. Mais, si les critiques le concernant sont dithyrambiques, j’avoue que ce roman m’a laissée perplexe.
L’histoire est des plus simples : à 32 ans, Jiselle, une hôtesse de l’air, se désole d’être toujours célibataire tandis que ses amies sont mariées. Alors qu’elle se résigne à son statut de solo, elle rencontre Mark, pilote de ligne, veuf, très convoité. Autant dire qu’elle a l’impression d’avoir gagné au Super Loto. C’est la passion, bientôt le mariage, et tout semble parfait. Mais très vite, entre les enfants de Mark, les absences de celui-ci et l’ombre de l’épouse défunte qui plane sur la maison, le conte de fée tourne vinaigre. De plus, une mystérieuse épidémie sévit aux Etats-Unis, obligeant la population à s’isoler…

dimanche 18 septembre 2011

Medi : Un enthousiasme communicatif

Qu’on se le dise, la mode est aux chanteurs « franglais ». Imprégnés d’une culture pop anglo-saxonne, ils choisissent l’anglais sans se poser de questions, comme une évidence. Lilly Wood and the Prick, Yodelice, Cocoon… J’aime beaucoup leur musique, même si je ne peux m’empêcher de regretter ce désamour de la langue française. Et puis est venu Medi. Je n’avais aucune idée qu’il était Français avant de l’apprendre sur internet. Ses mélodies, entre soul et rock, m’ont aussitôt transportée en Californie (la pochette de l’album aussi), une région que j’ai découverte voilà deux ans et qui m’a laissé un souvenir impérissable. Quand on dit que la musique fait voyager ! D’ailleurs, les enregistrements des 12 morceaux de son album ont été réalisés dans le mythique studio de Brentwood de L.A, celui-là même dans
lequel John Lennon a enregistré son « Mind Games ». 

samedi 10 septembre 2011

La Seine dans tous ses états


Crédit photo : rue des archives AGIP
La Mairie de Paris nous offre jusqu’au 17 septembre une exposition très intéressante et gratuite sur l’histoire des quais de Seine.
Jacques Chirac nous avait fait la promesse de se baigner dans la Seine à l’issue de son mandat en 1994…no comment.
Et pourtant, il fut un temps pas si lointain où cela était possible.
L’expo très bien documentée et organisée par thèmes nous fait naviguer entre reproductions, films et photos d’époque. L’on découvre ainsi une Seine aux multiples visages.

jeudi 8 septembre 2011

Les filles de Hallows farm, suivi de Souviens toi de Hallows farm (Angela Huth)

Les filles de Hallows farm, sorti en 1998, nous raconte la vie de 3 jeunes anglaises, engagées volontaires agricoles dans une exploitation isolée. En 1941 ces jeunes filles étaient censées remplacer les hommes partis au combat. Tandis qu’elles s’évertuent à apprendre le rôle de « garçon de ferme », l’amour tient le premier rôle : amour passionné, amour résigné, amour-haine, amour impossible. Angela Huth nous décrit d’une plume remarquable les relations de nos trois citadines qui, si différentes soient elles, deviennent très rapidement les meilleures amies du monde. Prue la séductrice, Ag l’intellectuelle, et Stella la sage, chacune vit au rythme de ses espoirs et de ses déceptions.
Rien de bien nouveau mais c’est le style toujours léger et poétique d’Angela Huth que l’on apprécie. Les descriptions de la campagne anglaise en particulier nous feraient presque sentir l’odeur des champs de fleurs au printemps et le froid mordant des matinées d’hiver.

vendredi 2 septembre 2011

Le mec de la tombe d'à côté suivi du Caveau de famille (Katarina Mazetti)

Le mec de la tombe d’à côté, a rencontré un beau succès. Dans ce premier roman de l’écrivaine suédoise Katarina Mazetti, on retrouve un soupçon du best seller Les hommes viennent de mars et les femmes de Vénus et une bonne dose de L’amour est dans le pré. Mais c’est surtout une histoire d’amour simple, touchante et amusante.
L’action se déroule en Suède, pays froid s’il en faut mais où les sentiments bouillonnent. Elle c’est Désirée, une jeune femme citadine dite « la crevette ». Lui c’est Benny, un paysan un peu rustre. Elle est bibliothécaire et férue de lecture. Il est éleveur de vaches et n’a guère le temps de se poser...

dimanche 14 août 2011

La confession (John Grisham)


Quand vous aurez lu  La confession  de J.Grisham, vous ne regarderez plus les séries américaines tout à fait de la même façon…Les héros des Experts  ou autre  FBI Portés disparus  vous paraîtront un peu moins sympathiques et vous vous demanderez s’ils ne vont pas un peu trop vite en besogne !
La confession porte une analyse sans complaisance du système judiciaire américain que Grisham, avocat de métier, connaît bien. Une machine à broyer dans laquelle il vaut mieux ne jamais se laisser prendre.

L’action se passe au Texas, un état rétrograde où les coupables sont souvent noirs, pauvres et…jugés par des jurys composés de blancs ! Ce qui arrive au jeune Donté Drumm, ....

vendredi 12 août 2011

La couleur des sentiments (Kathryn Stockett)




1962. Il y a 50 ans à peine. Jackson Ville, Mississipi, est une petite ville aux allures tranquilles dans laquelle les règles établies le semblent pour des siècles encore. Tout oppose les noirs et les blancs et pourtant ils vivent ensemble. Ensemble, mais séparés. Les noirs dans la soumission et la peur des lynchages,
les blancs dans un monde qu’ils refusent ou craignent de voir évoluer. Car, en cette année 1962, des frémissements se font sentir : Rosa Parks refuse de céder sa place à un blanc dans un bus pour aller s’asseoir au fond, comme la loi l’y oblige, Martin Luther King prépare sa marche vers Washington où il prononcera son célèbre discours « I have a dream »... Bref...