Après Avril enchanté et En caravane, La bienfaitrice est le troisième roman
que je lis d’Elizabeth Von Arnim (1866-1941). Impossible de vous en faire
le pitch sans vous présenter l’auteure car les points de ressemblance entre elle et son héroïne sont nombreux.
Née en Australie au
sein d’une famille anglaise, Elizabeth Von Arnim fait ses études à Londres et
part rapidement faire le tour des capitales européennes, comme il en était l’usage à cette époque. Sa rencontre
avec Henning Von Arnim, un comte prussien, débouchera sur un mariage malheureux.
Violent et machiste, son époux lui refuse le droit d’avoir des enfants (ils en
auront pourtant cinq) et prend une maîtresse. Installée à la campagne,
Elizabeth rêve de liberté et d’émancipation.