mardi 15 novembre 2011

Les Marches du Pouvoir (Georges Clooney)

Clonney, c’est le charme, l’humour, l’élégance, l’intelligence, l’engagement politique pour des causes dont personne ne veut entendre parler, et bien sûr un très bon acteur, un excellent réalisateur et scénariste…. D’aucuns diront que je suis complètement sous le charme et que je manque d’objectivité. C’est vrai. Et ça n’est pas Les Marches du Pouvoir, son dernier film, populaire et engagé, qui me fera changer d’avis.
Adapté de la pièce de théâtre Farragut North, de Beau Willimon, il traite des coulisses de la politique et, plus précisément, de la conquête du pouvoir. Pas très reluisant…

L’égérie de Nespresso incarne ici le personnage de Mike Morris, un gouverneur démocrate en course aux primaires pour l’élection présidentielle. Dans son premier cercle de conseillers : Paul Zara (Philipe Seymour), son directeur de campagne, vieux loup de mer aguerri aux techniques politiciennes, et  Stephan Meyers (Ryan Gosling)  son porte-parole, 30 ans,  aussi ambitieux que talentueux. Ce dernier, convaincu de l’honnêteté et de la sincérité irréprochable de son candidat se rendra compte à ses dépends qu’en politique tous les coups sont permis. Il perdra ses illusions.
L’intrigue peut paraître banale mais le cocktail  « scandale sexuel – manipulation – trahison » est efficace. Un vrai thriller politique qui n’est pas sans rappeler l’actualité du moment.

Le scénario est servi par une excellente performance d’acteurs et un duo qui fonctionne à merveille. Ryan Gosling est parfait dans le  rôle du jeune conseiller de campagne carriériste qui hésite entre loyauté et ambition. Il est secondé par Georges Clooney dans la peau du candidat démocrate intègre…jusqu’à un certain point. Les deux ne font qu’un. Mais dès le début du film l'on nous prédit un sacrifice, prémonition dont ni l'homme de la lumière, ni celui de l'ombre ne tiendront compte. Le titre original The Ides of March prend ici tout son sens. Car c’est bien le 15 mars de l’an 44 avant Jésus-Christ que Jules César fut assassiné par Brutus, qu’il considérait pourtant comme son fils. Lui aussi avait ignoré les prédictions de sa femme Calpurnia et de Titus Vestricius.

Georges Clonney, qui a soutenu en 2009 la candidature de Barak Obama, porte un regard désabusé sur la politique. D’ailleurs je le soupçonne d’avoir visé le président américain, les affiches de campagne que l’on aperçoit dans le film sont sans équivoque.

Les dialogues sonnent justes, le scénario est bien ficelé, quant à la réalisation de Clooney, facilement reconnaissable à ses jeux d’ombres et de lumières, elle est impeccable. Oui je vote des deux mains pour Georges !



Vagabondage : Juste pour le plaisir, je vous propose de ré-écouter le duo Olivia Ruiz-Adamo sur le sex symbol….tout est dit ! 


4 commentaires:

  1. C'est bien ce que je pensais : tu es amoureuse...

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  2. @Maxime : Le problème c'est que je n'ai rien d'une catcheuse...

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  3. Jojo c'est aussi l'homme qui n'arrive pas à trouver l'âme soeur. A force de papillonner et d'avoir trop d'admiratrices, il ne sait plus où donner de la tête et du coeur ! pauvre chou ! le voilà maintenant dans les bras d'une catcheuse ! mais où va-t-il s'arrêter ?? la prochaine élue : peut-être un sumo ? mais qu'est-ce que j'écris ... il est temps d'aller me coucher; libellule

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  4. @Libellule: alors j'avoue que le Sumo je n'y avais pas pensé ! S'il pouvait juste se concentrer sur les petites parisiennes....

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