Ascension sociale et descente aux
enfers, crise boursière de 2008, amour et trahisons, avec Park Avenue, tous les
ingrédients d’un bon thriller financier semblent réunis. Pourtant, si l’intrigue
est plutôt bien ficelée, le récit est bourré de digressions qui ne font que
ralentir l’action.
Tout
brille sous le soleil pour les Darling, une riche famille New-Yorkaise. Carter, le père, à la tête d'une société de fonds spéculatifs, a accumulé les milliards et rien ne semble pouvoir lui résister. Mais le jour où son associé, Morty, met fin à ses jours, tous bascule. Les
malversations financières sur lesquelles repose le succès de l’entreprise sont
mises à jour et c’est le début de la descente aux enfers. Chacun voudra sauver sa peau.
Christina Alger, ancienne avocate et analyste chez Goldmann Sachs, décrit parfaitement les rouages de cette
société New-Yorkaise et nous plonge dans un univers superficiel et
clinquant. Les
personnages sont bien campés, tout en nuances, et l’on ne parvient pas à savoir
si on les plaint ou si on les déteste. C’est le point fort de ce roman. En
revanche, l’action est considérablement ralentie par de trop nombreux flash
back. J’ai souvent perdu le fil, ne sachant plus me resituer dans le temps.
Parfois le rythme s’accélère, et puis non ! Une nouvelle parenthèse vient
entraver l’histoire, n’y apportant pas grand chose.
De plus, beaucoup
de personnages secondaires gagneraient à ne pas être décrits aussi précisément.
Entre Adrian, Marina, Duncan, Lilly, Merrill, Inès, Jullian, Morty, Carter, Sol,
Marion, Paul, Carmen, Caroline, David, Alexa…, j’avoue que j’ai eu du mal à m’y
retrouver !
Il s’agit d’un premier roman pour
Cristina Alger. Laissons-lui donc le bénéfice du doute car les lourdeurs que
j’ai relevées plus haut seront peut être gommées une prochaine fois.
Vagabondage :
Premier
roman donc pour Cristina Alger. Les premières fois littéraires ne sont pas
toujours simples. A la claire fontaine, une auteure dont j’ai récemment découvert les
textes l’exprime avec beaucoup de poésie et de sensibilité. Cliquez ici et profitez-en pour aller lire quelques uns de ses poèmes; ils valent la peine que l’on s’y
arrête un instant.
Park Avenue, de Cristina Alger, aux éditions Albin Michel. Traduit de l'anglais par Nathalie Cunnington. 22€
Eh bien, bosser chez Goldmann Sachs mène à tout ! Je viens d'investir dans ce gros roman, mais je n'ai pas encore eu le temps de l'ouvrir. Si je te comprends bien, Misty, il aurait gagner à peser moins lourd ! Du moins l'histoire parait-elle intéressante, et je crois qu'elle occupera quelques-uns de mes week-ends...
RépondreSupprimerMerci pour tes chroniques
J'ai hâte d'avoir ton avis Lucie! Peut être que tu vas trouver ça sensas !
SupprimerAu fait, c'est quoi à la claire fontaine ?...
RépondreSupprimerC'est le pseudo d'une poète qui écrit de bien jolies choses...
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