dimanche 14 avril 2013

PARK AVENUE (Cristina Alger)


Ascension sociale et descente aux enfers, crise boursière de 2008, amour et trahisons, avec Park Avenue, tous les ingrédients d’un bon thriller financier semblent réunis. Pourtant, si l’intrigue est plutôt bien ficelée, le récit est bourré de digressions qui ne font que ralentir l’action.

Tout brille sous le soleil pour les Darling, une riche famille New-Yorkaise. Carter, le père, à la tête d'une société de fonds spéculatifs, a accumulé les milliards et rien ne semble pouvoir lui résister. Mais le jour où son associé, Morty, met fin à ses jours, tous bascule. Les malversations financières sur lesquelles repose le succès de l’entreprise sont mises à jour et c’est le début de la descente aux enfers. Chacun voudra sauver sa peau. 

Christina Alger, ancienne avocate et analyste chez Goldmann Sachs, décrit parfaitement les rouages de cette société New-Yorkaise et nous plonge dans un univers superficiel et clinquant. Les personnages sont bien campés, tout en nuances, et l’on ne parvient pas à savoir si on les plaint ou si on les déteste. C’est le point fort de ce roman. En revanche, l’action est considérablement ralentie par de trop nombreux flash back. J’ai souvent perdu le fil, ne sachant plus me resituer dans le temps. Parfois le rythme s’accélère, et puis non ! Une nouvelle parenthèse vient entraver l’histoire, n’y apportant pas grand chose.
De plus, beaucoup de personnages secondaires gagneraient à ne pas être décrits aussi précisément. Entre Adrian, Marina, Duncan, Lilly, Merrill, Inès, Jullian, Morty, Carter, Sol, Marion, Paul, Carmen, Caroline, David, Alexa…, j’avoue que j’ai eu du mal à m’y retrouver !

Il s’agit d’un premier roman pour Cristina Alger. Laissons-lui donc le bénéfice du doute car les lourdeurs que j’ai relevées plus haut seront peut être gommées une prochaine fois.


Vagabondage :

Premier roman donc pour Cristina Alger. Les premières fois littéraires ne sont pas toujours simples. A la claire fontaine, une auteure dont j’ai récemment découvert les textes l’exprime avec beaucoup de poésie et de sensibilité.  Cliquez ici  et profitez-en pour aller lire quelques uns de ses poèmes; ils valent la peine que l’on s’y arrête un instant.


Park Avenue, de Cristina Alger, aux éditions Albin Michel. Traduit de l'anglais par Nathalie Cunnington. 22€

4 commentaires:

  1. Eh bien, bosser chez Goldmann Sachs mène à tout ! Je viens d'investir dans ce gros roman, mais je n'ai pas encore eu le temps de l'ouvrir. Si je te comprends bien, Misty, il aurait gagner à peser moins lourd ! Du moins l'histoire parait-elle intéressante, et je crois qu'elle occupera quelques-uns de mes week-ends...
    Merci pour tes chroniques

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    1. J'ai hâte d'avoir ton avis Lucie! Peut être que tu vas trouver ça sensas !

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  2. Au fait, c'est quoi à la claire fontaine ?...

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    1. C'est le pseudo d'une poète qui écrit de bien jolies choses...

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