
Five days raconte l’histoire d’un adultère sans lendemain (oui je vous livre la chute afin de vous éviter de perdre votre temps) entre Laura, la quarantaine, radiologiste, et Richard, la cinquantaine, assureur. Ils se rencontrent à Boston lors d’un congrès médical et bing, c'est le coup de foudre !
Quant au style il m’a laissé pantoise. J'en ai eu pour mon compte de lourdeurs et de répétions,
voulues certes, mais qui donnent un côté mièvre et dégoulinant. Exemple :
You amaze me he said
Because I know who James M.Cain is ?
Because you’re so insannely smart
I kissed him
Your’re smarter he said
I kissed him
You’re being kind
He kissed me
Just accurate
I so love you
I so love you.
Vous voyez ce que je veux dire ?
Enfin, la construction est sans surprise : cinq parties pour les cinq jours. Introduction, sujet, conclusion. Laura et Richard se rencontrent, se dévisagent, s’envisagent, se rapprochent, font l’amour, se séparent. Elle pleure, elle s'en veut et finalement va de l'avant. Et voilà, rideau !
Le choix de tout raconter à la première personne, du point de vue de
Laura, est tout aussi peu enthousiasmant. Cette femme se regarde le nombril et j'ai fini par la prendre en grippe (sauf erreur, ça n’était
pas l’intention de l’auteur).
Vous dire que tout
cela m’a profondément agacé est un euphémisme.
C’est long, très long, c’est pénible, très pénible. La seule
raison pour laquelle je suis allée au bout de ce navet est que je voulais
améliorer mon anglais ! Même pas sûr que ça ait marché !
Five Days de Douglas Kennedy, 10,87€ sur amazon.fr
Ce livre t'as mise en colère on dirait ! je t'imagine le finir et écrire ton papier d'une plume rageuse ..
RépondreSupprimerPour avoir lu pas mal de livres de D Kennedy , je peux dire qu'ils sont très inégaux, certains me sont tombés des mains et j'en ai aimée quelques autres.
En tout cas merci pour ta critique, celui la ne fera pas partie de la liste ! et en plus rien de pire que de prendre le personnage principal en grippe, c'est rarement une bonne chose.
C'est vrai que je ne suis pas contente Sabine, je déteste perdre mon temps avec des stupidités ! J'ai terminé ce livre en sautant quelques pages et avec un grand ouf de soulagement....
SupprimerBouhhhhh Misty grognon, tout y est avec le ton de Patachon !
RépondreSupprimerDéfoules toi, déchires les pages avec nunuche, libéres cette colère !!
Sérieusement, je n'ai jamais rien lu de DK et n'en lirai rien je crois...Merci de me faire éviter l'impair fatal ;-)
Merci Misty Ronchonchon
Je n'ai même pas pu me défouler en déchirant les pages Leeloo, je l'avais téléchargé sur ma Kindle ! Tu as raison de ne pas t'aventurer sur le terrain de DK, Libellule a lu "la femme du Vé" et l'a trouvé tellement nul qu'elle a envoyé un courriel de protestation à l'auteur !
SupprimerSee you Leeloo !
Autant j'ai adoré les premiers romans de DK, autant les derniers m'ont déçue. Lourds, convenus, vite écrits, mal écrits, on dirait... Celui-là m'a l'air fait du même tonneau. Je passerai donc mon chemin ! Merci pour la critique, je te fais confiance !
RépondreSupprimerMerci pour ta confiance Marie-Hélène! En fait je n'avais jamais lu de DK mais il semblerait que ses premiers romans soient meilleurs...je vais peut être en lire un pour lire mais j'avoue que là ça m'a refroidi! A+
SupprimerJe trouve moi aussi que ça fait un moment que Douggy se moque de ses lecteurs et publie n'importe quoi. Moi, j'ai laissé tomber avec "La Femme du Cinquième", navrant de connerie. Eh bien, me voilà confortée dans mes sentiments.
RépondreSupprimerIl va falloir que je me trouve une bonne petite lecture pour me réconforter...des idées Lucie?
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