dimanche 19 janvier 2014

LA VIE REVEE DE WALTER MITTY (BEN STILLER)

Envie d’espoir et de légèreté en ce début d’année ? Alors la vie rêvée de Walter Mitty va vous donner des ailes.

Walter Mitty (Ben Stiller) est un homme sans histoire qui mène une existence aussi grise que le costume qu’il revêt tous les matins. Pourtant, son imagination sans limite l’amène à être le héro quotidien de situations toutes aussi incroyables les unes que les autres.
Iconographe au magazine Life, il est le contact privilégié d’un célèbre photographe, Sean O’Connel (Sean Penn),  qui lui fait parvenir par courrier ses plus beaux clichés afin de les publier. 

Suite à un plan social, le dernier numéro du magazine doit paraître et l’artiste  souhaite que ce qu’il considère comme l’une de ses plus belles photos fasse la couverture. Mais pour la première fois de sa carrière, Walter ne parvient pas à mettre la main sur le négatif en question. Sa quête sera le début d’une épopée bien réelle qui le mènera du Groenland en Islande, puis en Afghanistan et au sommet de L’Himalaya, dans des conditions extrêmes. Vol en hélicoptère, saut au milieu de l’océan Atlantique, éruption du volcan Eyjafjöll, rien ne lui est épargné, mais c’est à ce prix que sa vie rêvée deviendra réalité.

La  nouvelle de l’écrivain américain James Thurber parue en 1939 avait déjà été portée à l’écran en 1947 par Norma Z McLeod (visionnez la bande annonce ici). Ben Stiller réussit son pari avec cette nouvelle adaptation. Son interprétation du doux rêveur est sans faille et touchante. La réplique lui est donnée très justement par Kristen Wiig dont on notera la délicieuse interprétation de Space Oddity, chanson culte de David Bowie qui me provoque toujours quelques frissons lorsque je l’écoute. 


Quant à Sean Penn, il n’est rien à dire si ce n’est que j’aimerais moi aussi le rencontrer au sommet d’une montagne avec un léopard des neiges pour seul témoin. Enfin Adam Scott est parfait dans le rôle du "nettoyeur" sans scrupule.
Les paysages sont absolument superbes et ne peuvent qu'inciter à lever le camp pour parcourir le monde. Ajoutez à cela une bande originale géniale et vous aurez un film qui vous fait décoller. Outre David Bowie, l’on y retrouve Arcade Fire, Of monsters and men, José Gonzales, bref que du bon qui nous emporte loin, au-delà de nos propres frontières.

Petite cerise sur le gâteau : vous ne manquerez pas de reconnaître tout au long du film des références aux grands classiques hollywoodiens, Forrest Gump, Benjamin Button, Les dents de la mer, que Ben Stiller caricature avec humour et bienveillance.

Bien rythmé, entre rêve et réalité, mais aussi humour et émotion, ce film est une fable contemporaine qui donne envie de se dépasser. J’en suis ressortie prête à passer à l’action ! Enfin ça c’était juste après la séance parce que je dois bien avouer que quelques jours plus tard, je me sens déjà un peu plus molle! Mais il en reste une vraie philosophie : Carpe Diem. La vie est courte et pleine d’opportunités. Attachons-nous à les reconnaître et à les saisir.


Vagabondage :

Pour les besoins du tournage, Life a crée des couvertures spécifiques que l'on peut apercevoir ici et là dans le film. Toutes les photos sont bien réelles, mais aucune n'a jamais fait la une du célèbre magazine. Pour les découvrir et aussi en admirer beaucoup d'autres qui nous font revivre de grands moments d'émotions et d'histoire c'est ici.

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